La SF devenant un genre mineur, chaque volume du cycle de la Culture de Iain M. Banks fait figure d’évènement. Et il n’y a pas à dire, j’ai pris mon pied avec celui-là.
Une jeune femme-objet qui se voit offrir une nouvelle vie par la Culture, un(e) agent(e) de Quietus qui se retrouve sur une structure spatiale folle, une guerre pour décider si les Enfers ont droit d’existence, trois trajectoires destinées à se croiser… sans que l’on sache dans ce tome 1 comment ça va se passer. En attendant, Banks fait preuve d’une imagination brillante que ce soit pour décrire un tatouage total (jusqu’à l’intérieur des intestins, oui madame), la réalité des Enfers, entre Bosch et Doom avec une pointe de Sade – pas la chanteuse – ou les inventions sadiques d’un vaisseau de combat. L’univers de la Culture semble infini dans sa variété et c’est ça qui en fait tout le charme.
Évidemment, quelques questions philosophico/métaphysiques intéressantes sont abordées : est-ce qu’il est souhaitable d’avoir de vrais Enfers qui font mal pour punir les méchants ? Mêmes virtuels ? Et un combat virtuel juste peut-il aussi se mener dans la réalité ? Le tout avec une ironie et un humour réjouissants. Un bouquin qui m’a rappelé mes plaisirs de lecture de gamin…
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