DVA un LP quelque peu trip-hopesque d’Emika

Il y a dans ma biblio­thèque de musique l’album The Magni­ficent Tree – du groupe Belge autre­fois fameux Hoover­pho­nic – que je regarde d’un œil torve. 

Le pauvre gars est suspect d’être un peu trop varié­té pour être honnête. Mais à chacune de ses écoutes, je prends beaucoup de plaisir. Et, la dernière fois, je me suis mis en tête de procras­ti­ner sur la Toile en recherche d’infos ou tout simple­ment réécou­ter les autres LP du groupe (toujours en activité).

J’ai décou­vert que The Magni­ficent Tree était présent dans plusieurs classe­ment des meilleurs albums trip-hop (de la bonne came des années 1990) et j’ai explo­ré un genre sur lequel je ne m’étais pas vraiment penché (quoique je possède les albums chantés les plus repré­sen­ta­tifs du genre ce qui me range dans la boîte des amateurs de trip-hop par l’indépolice). Comme il fallait s’y attendre, aucune vraie révéla­tion n’était au bout du chemin. Mais une décou­verte : DVA de Emika. C’était bien la première fois que je croisais son travail alors qu’elle est très active depuis une dizaine d’années.

dva emika

Formée au classique, Emika a commen­cé avec un premier album qui a beaucoup plu aux amateurs de pure électro­nique avant de partir vers des choses plus électro-pop dont ce DVA encore assez expéri­men­tal. Après une entrée carré­ment classique/​orchestre sympho­nique, Emika égrène des chansons tristes électro­niques plus ou moins rythmées. Son écoute est assez enthou­sias­mante car l’album ne tombe pas dans un défaut assez classique au genre, à savoir une monoto­nie coton­neuse. Au contraire, les morceaux se succèdent avec une matière de plus en plus complexe et surprennent. On commence à dire « ouai, pas mal » et on finit « il est vraiment chouette cet album ! ». Et on se préci­pite sur le reste du travail d’Emika sans être vraiment convain­cu. Il faut dire que la dame est ambitieuse et dotée d’un fort carac­tère. Elle a pondu un album piano, un sympho­nique, des morceaux purement électro expéri­men­taux et conti­nue un travail pointu mais qui n’a pas le charme de cet excellent DVA.

Emika – Sing to Me – DVA
Emika – Dem Worlds – DVA
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4 commentaires

  1. Another breath­ta­king choice.
    Really emotional. 

    YouTube was on autoplay and every new song from Emika kept getting better and better – that hasn’t happe­ned with an artist in a long, long time.

    Thank you for telling us about this discovery.

    • I’m stuck in trip-hop these days so there may be other good surprises. And I agree, it’s quite thril­ling to listen to an album better and better after each song.

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