Humain (Agrimbau & Varella – Dargaud)

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Ça y est, le Corona Virus a liqui­dé l’Humanité. Toute ? Pas tout à fait. Plongés en hiber­na­tion autour de Terre, un couple de scien­ti­fiques revient, bien décidé à faire renaître la race humaine avec l’aide de robots sophistiqués.

Avec L’’Humain, Agrim­bau et Varela réinventent la BD SF de série B comme on pouvait en lire dans Métal Hurlant. C’est plein d’idées inédites (le robot qui a été program­mé pour contes­ter les mauvaises décisions) au service d’une histoire de pétage de plomb très bien racon­tée. L’album fait partie d’une collec­tion dédiée à la science-fiction, un genre qui semble reprendre du poil de la bête et c’est une très bonne surprise pour moi.

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Les Indes fourbes (Ayroles & Guarnido – Delcourt)

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Je profite de ce petit billet pour donner mon senti­ment sur un des albums événe­ments de la rentrée qui a glané le Prix des Libraires et une nomina­tion à Angoulême.

J’étais très excité par la rencontre entre Ayroles, scéna­riste de Cap et de Croc, et Guardi­no le dessi­na­teur de Black­sad. Même si je n’ai pas accro­ché à cette dernière série, ce change­ment d’univers semblait promet­teur pour un dessi­na­teur très populaire et à la technique impressionnante.

Je ne vais pas dévelop­per (j’avais écrit un long article mais j’ai pensé que ça ne servi­rait à rien avant que des amis qui n’avaient pas pas trop accro­ché m’encouragent à donner mon avis) mais je suis globa­le­ment déçu.
L’histoire est maligne (inspi­rée d’un vrai roman picaresque, elle décrit la coloni­sa­tion espagnole de l’Amérique du Sud) mais je n’ai pas été super surpris par les retour­ne­ments. Ayroles a le grand mérite de décrire les horreurs de la coloni­sa­tion sans rien édulco­rer mais le dessin de Guardi­no, riche en décors et références pictu­rales, lisse quelque peu la chose avec son côté Disneyen (j’ignore à quel point c’est voulu vu l’approche du récit) et il y a trop peu de person­nages secon­daires marquants.

Si mon entou­rage a pris du plaisir à cette lecture, il m’a manqué à moi un pointe d’acidité sur ce guacamole.

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8 commentaires

  1. Bonjour.

    Je mets l’humain sur ma liste de courses post confi­ne­ment, accro­ché par la référence à métal hurlant.

    Les Indes fourbes est sur ma liste de lecture.

  2. moi aussi, j’ai des problèmes de riche : j’avais pris rendez-vous chez l’ophtalmo.
    En 2015.
    C’est pour ça que je n’ai pas vu grand monde à l’enter­re­ment d’Uderzo.
    Et je suis condam­né à moyen terme à écrire en Comics Sans MS 72.

    • Sans blaguer, ma femme vient de louper son rendez-vous avec l’ophtalmo et ça faisait au moins un an que je la bassi­nais pour ça.

  3. Je viens d’ache­ver la lecture des Indes Fourbes. Je n’ai pas trouvé cette première lecture aisée. graphi­que­ment au delà des quali­tés habituelles de Guarni­do et ses person­nages trucu­lents, j’ai appré­cié le change­ment pour un dessin moins carica­tu­ral lorsqu’il repré­sente le Chevallier.

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