Deux blogs qui font peur

Bon, aujourd’­hui c’est ”si je récupé­rais les bonnes idées de mes visiteurs ?”.
Voilà donc deux blogs portés à ma connais­sance et qui méritent ample­ment le détour – surtout qu’ils ne se mettent pas à jour trop vite, ça va vous aurez le temps de les lire.

Incarnfiction ou Cigish et le sortilège

Réali­sé par Florence Dupré la Tour, ce blog BD vous dit tout sur son délire schizoïde qui la voit se trans­for­mer en Cigish, le person­nage evil de jeu de rôle de sa jeunesse – oui, il y a des gens comme ça. C’est assez barré avec un petit côté provoc vicieux – elle commence son histoire en profa­nant une ostie (cette fille est trop allée au catéchisme). Le mélange de mauvaise foi, de délire nimporte nawak et d’angoisse métaphy­sique rend la visite obliga­toire. On n’en trouve pas beaucoup des trucs comme ça sur le Net.

Et si vous voulez en dire du mal, vous n’allez qu’à lire sur ce qu’elle dit elle-même de son travail : http://​meacul​pa​.over​-blog​.org/​a​r​t​i​c​l​e​-​c​i​g​i​s​h​-​l​e​-​t​o​u​t​-​a​-​l​-​e​g​o​-​d​e​s​-​b​l​o​g​s​-​b​d​-​1​1​9​0​7​9​8​6​4​.​h​tml
Bon, je vais encore faire mon macho mais elle est quand même plus jolie que la façon dont elle se repré­sente elle-même.

Mon maçon était illustrateur

J’avais croisé quelques unes des illus­tra­tion issues de ce Tumblr mais je n’avais pas compris qu’il fallait lire le titre ET APRÈS regar­der l’image – je suis Franqui­nien, je me préci­pite d’abord sur l’image.

Repre­nant des phrases clefs échan­gées entre commanditaires/​éditeurs et illus­ta­teurs, l’auteur (je me rends compte que je le connais peut-être) réalise un petit dessin tout simple repre­nant la situa­tion évoquée… mais avec un maçon et son comman­di­taire. Histoire de bien souli­gner l’absur­di­té des décideurs qui se permettent des choses qu’ils n’ose­raient pas dire à des artisans ”normaux”.
Je suppose que c’est plus drôle lorsque l’on a vécu de telles situa­tions – et donc si on pratique un métier du même type – et le jeu n’est finale­ment pas de vérifier si ça m’est arrivé mais quelle situa­tion ne m’est JAMAIS arrivée. Ben je crois que je les ai toutes connues.

Partagez ce contenu

Ne ratez plus rien en vous abonnant

Soyez prévenu par mail des nouvelles publications et suivez mon actualité avec la newsletter

!ABC Pour signaler une erreur ou une faute de français, veuillez sélectionner le texte en question et cliquer sur l’icône R en bas à gauche.

fille boutique fond
fille boutique seule300b

Visit my shop

Illustrations, livres, ex-libris, planches en vente sur ma boutique.

13 commentaires

  1. Voilà trois liens bien intéres­sants. Qui aurait cru que dessi­ner des petits poneys bleus mènerait Florence Dupré La Tour aussi loin ?

    (quant aux mésaven­tures du maçon-illus­tra­teur : bingo ! Moi aussi elles m’ont TOUTES beaucoup fait rire… avec ce que cela implique. On peut fonder un club.)

    • Ils n’étaient pas roses les poneys ? :-) Je crois qu’à peu près 90% des gens qui ont fait de l’illus­tra­tion ont rencon­tré ces problèmes.

  2. Ayant vécu avec une illus­tra­trice je confirme aussi la triste véraci­té des situa­tions vécues.

    ”Je reviens vers vous pour vous valider (ouf ! On à eu chaud) le crayon­né juste avant de partir en week-end, vous la poste­rez finie sans faute lundi matin à la première heure”, n’étant pas la moins rageante.

    • Je me demande quand même si le pire, c’est ensuite décou­vrir qu’ils sont partis en vacances pour le paiement.

  3. Bingo ! Paiement validé ”norma­le­ment” par comptable après 120 jours, mais là, ça devra attendre sa rentrée de mi-septembre…et en vrai, une ou deux relance !

    Il s’agit d’une maison d’édi­tion histo­rique qui pratique par ailleurs avec certains des tarifs au forfait non négociable dignes du tiers monde.

  4. @li-an Le coup de la prime c’est juste une vue de l’esprit

    J’ai peur que mon style prête à confusion.

    L’absence de et cession totale de droits d’auteur est légale dans le cas de travaux collec­tifs (par exemple, et d’autres cas oubliés par moi ) donc beaucoup d’ouvrages comme par hasard rentrent dans ces cas. Des livres faits au droits d’auteurs très très bas, avance minimale et faible tirage sont de pires alter­na­tives, d’ailleurs.

    Je trouve que le ”Mon maçon …illus­tra­teur” devrait être massi­ve­ment être diffu­sé ne serait-ce que pour infor­ma­tion à tout salarié, mais aussi éditeur, agence de publi­ci­té, comman­di­taire potentiel.

    Des fois qu’il y ait des phrases qu’ils dans le futur auront honte de prononcer.

    On peut rêver…

    • Ah oui, je crois que c’est un doux rêve… Après tout, ils disent des choses qui les arrangent et ça ne risque pas de changer.

      Je crois que M. Grospa­ta­pouf s’adres­sait à moi.

  5. @Grospatapouf Merci. La recon­ver­sion presse pourquoi pas, étant sans emploi, encore faudrait-il-trouver un débouché.

    Les tarifs d’illustrations sont souvent propo­sé au final (pas fixés) par des salariés lampistes qui ne comprennent pas que 1500 € au forfait moins charges pour 100 illus­tra­tions d’étude documen­taire très réaliste c’est tout sauf un jackpot.

    1500 c’est juste un exemple (haut) ça peut tout aussi bien être pour le même taf 500 compa­ré menta­le­ment avec une prime de noël…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise des cookies pour vous offrir la meilleure expérience possible.