La rétro pin up de Sveta Shubina

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Sveta Shubi­na est une jeune artiste russe totale­ment obsédée par le graphisme rond que l’on pouvait trouver dans les magazines des années 1950/​1960. Qu’elle mélange allègre­ment, passant du SM cuir de Sweet Gwendo­line aux gags un peu idiots de Playboy. Elle travaille au pinceau de manière tradi­tion­nelle et les couleurs sont travaillées ensuite à l’ordi de manière à imiter l’impression un peu cheap des journaux de l’époque. En regar­dant ses dessins, je me suis deman­dé à quoi ça me faisait penser : à Métal Hurlant évidem­ment, tendance rétro sexy et aussi au fétichisme graphique total de Chaland.

En regar­dant son travail très éroti­sé et qui utilise à fond les clichés graphiques de la volup­té des formes féminines, je me demande si une artiste plus occiden­tale se serait lancée là-dedans de nos jours.

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12 commentaires

  1. Choubi­nettes.

    C’est vrai que le respect des codes années 50 est si scrupu­leux que ça fait tout drôle de voir la date ”2019” sur ces dessins.

  2. ”je me demande si une artiste plus occiden­tale se serait lancée là-dedans de nos jours.”
    Je me demande si la réponse n’est pas incluse dans ta question.
    Je ne me suis pas documen­té avant de commen­ter, mais les CGWG (Contem­po­ra­ry Graphic Western Girls) n’ont nulle raison d’être nostal­giques, ni de la période, ni de la repré­sen­ta­tion de la période.
    Et bien que ni le mot qui la désigne, ni l’image qui l’illustre ne soient la chose, les tiennes sont troublantes.
    Il me semble plus prudent de redon­ner un coup de cruci­forme aux vices qui soutiennent mon cruci­fix mural dès à présent.

    • Oui, je suis taquin dans mes inter­ro­ga­tions. Mais j’espérais peut-être qu’on me contre­dise avec un exemple bien juicy.

  3. Vu la gueule des fissures qui serpentent autour du trou dans le mur, je préfère passer mon tour plutôt que de te suggé­rer des pratiques peu créatives pendant que je poursuis mes recherches documen­taires pour te complaire.

    • On dira que l’on n’a pas tout à fait les mêmes goûts du coup :-) Pas assez décalé pour moi, un peu trop appli­qué peut-être. Enfin, bref, pas tout à fait ma tasse de thé. Mais bien tenté, je ne connais­sais pas son travail.

  4. C’était pour répondre à ta question ”En regar­dant son travail très éroti­sé blabla­ba, je me demande si une artiste plus occiden­tale se serait lancée là-dedans de nos jours.”
    Merci en tout cas pour me faire décou­vrir Sveta Shubi­na – elle est délicieu­se­ment décalée, ouiii !

    • J’ai bien vu. D’ailleurs les deux artistes se reven­diquent du ”burlesque” visible­ment. Mais je trouve que Shubi­na pousse le concept encore plus loin parce qu’elle utilise en plus les codes graphiques de l’époque jusqu’à copier l’humour de Playboy. Siri reste dans une tradi­tion graphique érotique assez balisé tendance Olivia De Berardinis.

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