

Les premiers albums de Patrick Watson m’ont accompagné pendant les années 2000 et puis je suis passé à autre chose. Évidemment, je jetais une oreille sur chaque nouvelle parution, mais sans avoir envie d’investir plus que ça. Jusqu’à ce Uh Oh qui innove suffisamment pour me donner envie de replonger dans ses chansons soyeuses.
Il y a quelques temps, Watson a perdu sa voix. Certains auraient pu en tirer une BD lacrymale de 200 pages, le gars Watson est plus pragmatique : « Puisque je ne peux plus chanter, qui pourrait chanter à ma place ? ». Il a donc contacté différentes chanteuses et puis sa voix est revenue. Du coup, ce dernier LP est composé principalement de duos, renouvelant le son de ses chansons. Avec même quelques sons électroniques pour épicer une formule toujours aussi envoûtante.






