Philip José Farmer est mort

J’ai appris un peu par la bande la dispa­ri­tion de Philip José Farmer, un grand écrivain SF qui a eu ses heures de gloire en France dans les années 60/​70. Avec trois Hugo en poche (les Alfred de la SF anglo-saxonne, si vous arrivez à suivre), il est connu pour avoir intro­duit la notion de sexua­li­té dans un genre qui abusait de la pin up en détresse et combi­nai­son moulante que le héros viril (et US) avait juste le droit d’embrasser chaste­ment. De lui, j’ai lu notam­ment Le Monde du Fleuve, un cycle monstrueux qui raconte l’éveil au bord d’un fleuve de toute l’Huma­ni­té (sur tous les siècles). Attila, Mark Twain, votre belle mère, tout le monde se retrouve là à gamber­ger et à tenter de comprendre ce qui se passe. La saga des Hommes Dieux m’avait aussi beaucoup plu avec un person­nage un peu falot qui se retrouve héros d’un monde très inspi­ré par les diffé­rentes mytho­lo­gies. Mais j’avoue avoir un faible pour ”Comme une bête/​Gare à la bête”, un pur délire fantastico/​polaro/​porno où un privé plongé dans un Los Angeles noyé par la pluie à fort à faire avec des créatures se nourris­sant d’éner­gie sexuelle (enfin, ce sont mes souve­nirs de la chose). Je recon­nais que vous pouvez vous conten­ter du premier tome. Les livres sont toujours dispo­nibles au Jardin des Livres. Ci-dessous, deux couver­tures pour les diffé­rentes éditions des livres en question.

gare-bete-kellek

gare-bete-moebius

Partagez ce contenu

Ne ratez plus rien en vous abonnant

Soyez prévenu par mail des nouvelles publications et suivez mon actualité avec la newsletter

!ABC Pour signaler une erreur ou une faute de français, veuillez sélectionner le texte en question et cliquer sur l’icône R en bas à gauche.

fille boutique fond
fille boutique seule300b

Visit my shop

Illustrations, livres, ex-libris, planches en vente sur ma boutique.

11 commentaires

  1. Snif !
    J’ai toujours repous­sé à demain la lecture du monde du fleuve. En revanche j’ai du lire l’Odys­sée Verth, les Faiseurs d’uni­vers et Cosmos privé mais je n’en ai pas vraiment de souve­nir, je revois surtout les couver­tures Presses Pocket de Siudmak

  2. Je n’ai pas un immense souve­nir de Gare à la Bête, mais j’ai bien aimé autre­fois ses récits plus classiques : Ose (qui me faisait penser à certains récits de la Guerre de Séces­sion), les Amants étran­gers (une histoire magni­fique), Des rapports étranges etc… 

    J’ai commen­cé tardi­ve­ment le Monde du fleuve, mais c’était à une époque où j’avais trop lu de SF et je suis passé à autre chose. C’est ainsi que je ne l’ai jamais termi­né. Je n’ai mainte­nant plus le courage de le reprendre !

  3. Une image rigolote en effet, Hobopok. Mais dans le bouquin, ce n’est pas une ”long dick” que l’on aperçoit mais un truc bien plus strange (mm si on peut l’uti­li­ser un peu de la même manière).

  4. Quelle tristesse ! La nouvelle m’avait échap­pé. Je garde un souve­nir ému du Monde du fleuve, de la saga des hommes Dieux (sauf le dernier) et comme Li An de Comme une bête et sa suite ( lus à l’ado­les­cence, piqué ds la biblio­thèque de mon père – attiré que j’étais par la couv. de Moebius‑, fin des années 70 : un vrai choc, sur plusieurs plans…) J’ajou­te­rais à mon panthéon perso sa réécri­ture du mythe de Tarzan ( notam­ment le 1er Lord Grandrith) et celle du tour du monde en 80 jours. C’est l’auteur de SF dont j’ai lu le plus de livres , qqu’un qui m’a accom­pa­gné pdt des années et dont j’espé­rais tjrs lire les suites des diffé­rentes sagas. Triste nouvelle, vraiment.…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise des cookies pour vous offrir la meilleure expérience possible.