Rions un peu à Angoulême

En BD, comme on fait désor­mais des œuvres socié­tales, on se retrouve avec des polémiques socié­tales – évidem­ment, j’aurais person­nel­le­ment préfé­ré des polémiques artis­tiques mais on fait avec ce que l’on a. Bref, le CCBDCS a fait judicieu­se­ment remar­quer que la sélec­tion de cette année pour le Grand Prix – qui récom­pense en général un auteur qui en a marre de faire de la BD parce que ça paye quand même moins que le cinéma – ne compor­tait aucune femme. Pas que les femmes n’y soient jamais repré­sen­tées mais, cette année, il n’y en avait pas. Avertis de cette situa­tion, certains auteurs nommés ont deman­dé que leur nom soit retiré. Polémique média­tique s’en suivit, la liste fut retirée et mainte­nant, on nous demande de voter pour qui on veut – j’ai mis Philippe Mouchel en tête parce que y’a pas de raison.

Comme je ne suis pas trop l’actua­li­té BD, j’ai décou­vert il y a peu une vidéo postée il y a quelques mois par le CCBDCS tournée en 2014 à Angou­lême – comme quoi il s’y passe des choses intéres­santes mais comment le savoir quand on est coincé à sa table de dédicaces ? – où on découvre Lisa Mandel mener une discus­sion fort instruc­tive intitu­lée sobre­ment Les hommes et la BD. Parce que si on demande aux auteures femmes comment elles se sentent dans un milieu très mascu­lin, on ne pose jamais la question aux mecs.
Seront abordés la mastur­ba­tion au travail (avant ou après la planche), le coup d’œil féminin pour harmo­ni­ser les couleurs et autres pecca­dilles. J’ai ri. Beaucoup.
Avec Florent Rupert, Bastien Vivès, Franky Baloney et Jérôme d’Aviau (qui arrive à la fin).

Les hommes et la BD from Collec­tif Creatrices BD on Vimeo.

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8 commentaires

  1. Oui,Claveloux,oubliée (pas ici)…J’avais un faible pour Joelle Savey.
    La polémique semble être devenue la seule figure rhéto­rique de l’infor­ma­tion 24/24-priori­té au direct.(mais je m’emballe)

    • Ah ça : ”une infor­ma­tion sans polémique ne mérite pas d’être citée” – cours de journa­lisme première année.

      Et je ne connais­sais pas du tout Savey.

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