Azimut – Les aventuriers du Temps Perdu t.1 (Lupano & Andreae)

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Voilà un album presque ”rétro”. Couleurs directes, person­nages délirants, univers poéti­co-bordé­lique, j’ai eu l’impres­sion de faire une marche arrière vers les années 90, à l’époque où Delcourt publiait avec succès ce genre d’his­toires qui tenaient surtout sur l’uni­vers graphique.
Il est un peu compli­qué de résumer ce premier tome des Aventu­riers du Temps Perdu. Beaucoup de person­nages sont présen­tés sans qu’au­cun ne prenne vraiment une place centrale. En fait, c’est la première fois que je lis un album qui a deux ouver­tures succes­sives. Pour résumer à la louche, dans un univers délirant mais plutôt cohérent, le Nord a dispa­ru, ce qui met le bazar un peu partout et parti­cu­liè­re­ment dans la vie de La Pérue, explo­ra­teur au service de sa Majes­té Irénée. Laquelle Majes­té est tombé amoureux fou de ce qui paraît être une belle roulure, la preudo princesse Aïcha Pardio­sa, qui passe d’une cour à l’autre pour piquer à l’aide de ses complices de vieilles pièces de monnaie inuti­li­sées. Mais elle est telle­ment bien fichue que tout le monde tombe amoureux d’elle, même les lapins blancs… Voilà une partie de l’his­toire parce que je mets de côté d’autres person­nages qui récupèrent un oeuf de clepsi­grue d’où sort un gamin qui… Laissons tomber.
Lupano – mazette, c’est son second album que je chronique en peu de temps – s’amuse énormé­ment à faire partir son univers dans tous les sens sans que l’on puisse dire si tout cela est bien ficelé (la quatrième de couver­ture nous en apprend plus sur l’his­toire que ce que l’on en lit dans l’album) et Andreae rebon­dit là-dessus avec ses couleurs directes – mais des lettrages infor­ma­tiques, nous ne sommes plus à un paradoxe près. Person­nages impro­bables, écolo­gie surréa­liste, décors délirants, le plaisir des deux compères est conta­gieux et on tourne les pages en se deman­dant ce qu’ils vont pouvoir encore inven­ter. Un album rafraî­chis­sant au milieu des sorties histo­riques et vague­ment lugubres.

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3 commentaires

  1. Andreae est un artiste aux couleurs géniales
    Quel claque dans la morbide ”confré­rie du crabe”
    Me suis fait offrir ce nouvel ouvrage à cause du dessin.
    Pas réussi à le lire mais je ne déses­père pas d’y parvenir

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