Maigret : les couvertures de Pintér

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Ce qui est bien sur ce blog, c’est que l’on y fait des piqûres de rappel. Je parlais de l’œuvre de Ferenc Pintér il y a deux ans et ce Tutti i Maigret di Pintér permet d’en remettre une couche.

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Publié chez Little Nemo, qui a toujours bon goût, cet ouvrage de taille moyenne (23,7x17cm) mais copieux (238 pages) reprend toutes les couver­tures réali­sées par Pinter pour les éditions Monda­do­ri relatives au person­nage de Simenon et les complète par quelques illus­tra­tions desti­nées à d’autres ouvrages du même auteur.
Et comme Simenon a été proli­fique, ça en fait des images surtout que Manda­do­ri a publié deux éditions des romans. Une version poche et une version plus grande. Du coup, le livre présente les deux couver­tures en pages opposées de manière futée.

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Les couver­tures version poche finissent par donner un peu le tournis et font un peu concept Art Contem­po­rain. Elles sont toutes construites sur le même modèle : un gros plan de Maigret et un élément en arrière plan. La seconde version est beaucoup plus intéres­sante puisque Ferénc a eu carte blanche et va jusqu’à expéri­men­ter des choses (au niveau des concepts, du graphisme et des techniques utili­sées), ne gardant qu’un élément pour rappe­ler le fameux inspec­teur – pipe, chapeau, moustaches… bretelles ! C’est une véritable leçon de liber­té à l’inté­rieur d’un cadre qui nous est offert là.

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Deux autres livres appar­tiennent à la même collec­tion et reprennent des couver­tures de livres et vous pouvez vous procu­rer le coffret pour une somme non négligeable.
Ferénc est un de mes illus­tra­teurs préfé­rés du moment et je me demande toujours pourquoi il n’a pas été plus utili­sé en France.

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2 commentaires

  1. Lavora­vo alla Monda­do­ri come art direc­tor, e Pinter era nel piano vicino alla nostra nella redazione dei libri, ogni giorno alle 15 veniva a trovar­mi al mio tavolo, ed oltre a parlare di tabac­chi di pipa (fumava­mo la pipa entram­bi) parla­va­mo di illus­tra­zio­ni, dei suoi bellis­si­mi disegni, parla­va­mo di cibo e della sua passione per la cucina tosca­na, mia madre fioren­ti­na di Firenze prepa­ra­va sempre specia­li­tà toscane, e io spesso passa­vo alcune ricette a Pinter. Ricor­do che un giorno mi chiese consi­glio su come impagi­nare un suo manifes­to, e da allora la maggior parte dei suoi manifes­ti, anche politi­ci, porta­no la mia impagi­na­zione. Era perso­na umile tanto da dire che : “I miei lavori sono soprav­va­lu­ta­ti”. Era perso­na squisi­ta e molto molto gentile con tutti, io quando parla­vo con lui mi senti­vo orgoglio­so di avere un amico così impor­tante, tutti in Monda­do­ri lo consi­de­ra­va­no un artis­ta vero, Leonar­do Monda­do­ri, il presi­dente, aveva una grande stima di lui. Spesso porta­va le bretelle rosse, e mi piace­va molto ascol­tar­lo dietro i suoi occhia­li quando parla­va di perso­nag­gi o inter­pre­ta­zione di coper­tine di libri. Ricor­do un giorno venne da me come al solito, e gli chiesi come potes­si fare un disegno dove c’era una mano che teneva in pugno una rivol­tel­la, che dovevo usare per pubbli­ciz­zare una colla­na di libri, e lui non avendo sotto mano una matita, roves­ciò sul tavolo un po’ di cenere di pipa e con il pollice della sua mano destra strofinò sulla cenere e disegnò perfet­ta­mente una mano vista di fronte con una pisto­la puntata…rimasi sbalor­di­to dalla sua rapidi­tà artis­ti­ca avrei voluto segare quel pezzo di tavolo con il suo disegno e portar­lo a casa tanto era bello, le sfuma­ture della cenere rende­va­no quasi tridi­men­sio­nale questo disegno così preciso…ho molti ricor­di con questo uomo umile e tanto modes­to ma che aveva una genti­lez­za assolu­ta e unica, sono felice di averlo conosciuto…

    • Merci beaucoup pour ce très joli témoi­gnage. Quelques fois, les grands artistes peuvent être des personnes insup­por­tables. C’est un plaisir de décou­vrir que ce n’était pas le cas de Pinter.

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