Lucien Laforge

Lucien Laforge (1889 – 1952) était un illus­tra­teur engagé qui n’a jamais eu de succès en tant que peintre et qui a travaillé en grande partie pour la presse de gauche. Il revient à la mode avec son trait moderne quelque fois presque sugges­tif avec la publi­ca­tion récente d’un abécé­daire (La Mercu­rie) et d’un recueil de contes de Perrault (Albin Michel). Mais il aura fallut que Ma galerie à Paris fasse un billet consa­cré aux Guetteuses de nuit pour que je me décide à faire ce petit billet.

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8 commentaires

  1. Evidemment,je vais citer l’Ita­lien ALTAN,facilité,qui l’a peut être lu,vu abondamment;mais on perçoit bien combien Lucien Laforge jette ici en traits les bases d’un mouvement,d’aspiration d’une oeuvre de peintre…On voudrait toujours un petit apport;savoir ce qui trottait dans la tête d’un artiste,en son époque.Mais le savons-nous pour nous…

    • @julien : je suis bien d’accord que toutes les ”analyses” d’une oeuvre permettent surtout de prolon­ger – éventuel­le­ment – le plaisir qu’elle a procuré.

  2. Au risque de paraître répéti­tif (et monoma­niaque), voici encore un auteur décou­vert dans Charlie Mensuel (numéro d’avril 1976). Wolins­ki le présente ainsi : ”Lucien Laforge 1889 – 1952. Un grand ancêtre, un grand pessi­miste. S’il avait vécu un peu plus longtemps, il nous aurait donné un coup de main à Charlie Hebdo. Dommage !”. Le numéro publie l’inté­gra­li­té de son ”Film 1914”, ”célébra­tion sarcas­tique de la toute récente guerre, à laquelle une calli­gra­phie expres­sion­niste e la défor­ma­tion systé­ma­tique des certains mots donnent le ton d’un pamphlet dadaïste”.

    Un extrait de ce film :
    ‑L’armis­tice : nous sommes foutus !
    ‑Que voulez-vous, il fallait bien en arriver là!!
    ‑Oui mais le plus tard possible!!!
    ‑Mainte­nant il faudra attendre au moins dix ans POUR REMETTRE CA

    Vision­naire !

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