Mazette ! Rien que ça ! Et alors, qu’elle est la recette ? Ben faut mélanger des particules élémentaires avec un bidule chouette, de toute manière ça marche super… Harry et Fletch sont ravis sauf que visiblement, le coup des trois vœux maximum offerts par la génie des contes est toujours valable. Et vous, que choisiriez-vous ?
Rudy Rucker est matheux de formation. Pas si courant en SF où on y croise plutôt des grosses têtes de physique quantique, de biologie extrême ou de de méta astronomie. Et comme tout matheux qui se respecte, il aime bien péter les plombs… Ses personnages sont donc de gros loosers à côté de la plaque, à moitié géniaux mais accroc aux substances illicites et qui maîtrisent à peine le résultat de leurs expériences.
”Maître de…” est un recueil de courts romans et de nouvelles. J’en retiendrai deux. D’abord ”Le secret de la vie”, portrait tout en finesse d’un gamin qui grandit avec l’Amérique des années 50 et 60, persuadé qu’il est en fait un extra terrestre. Beat generation, alcool, drogue et musique sont en arrière plan d’une jeunesse perdue et dorée à la recherche du ”sens de la vie”. Ensuite ”À l’assaut de cosmos” qui narrent l’effarante odyssée d’un pauvre agent du KGB condamné à suivre les pas d’un petit génie pas très respectueux des valeurs communistes au fin fond de la Sibérie à la recherche d’un moteur capable de propulser l’URSS dans les étoiles.
Les amateurs éclairés reconnaîtront des références à K Dick (notamment dans les rapports difficiles avec les femmes et la drogue comme rempart à l’invasion extra terrestre) et au Silverberg de ”L’oreille interne”. Une SF très crue presque quotidienne mais très réjouissante par sa vitalité.
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De son vrai nom Rudolf Von Bitter Rucker, Rudy est Un digne successeur de Dick, ce qui n’est pas le cas de tous ceux qui clament relever de son héritage.
Deux fois lauréat du P.K.Dick Award en 1983 et 1989 pour ses romans ”Software” et ”Wetware”.
”Software” est paru chez Opta en Galaxie-bis n°145 :
”Cobb Anderson avait construit le premier robot doté d’un vrai cerveau. Il fut ravi de voir ses créatures se rebeller et créer leur propre société sur la lune. Les robots, quand à eux, désiraient faire preuve de reconnaissance et promirent l’immortalité à leur créateur. Le seul cadeau susceptible de mettre en joie un anarchiste de 70 ans affligé d’un coeur d’occasion !
Mais les robots, en fait ne s’intéressaient qu’au cerveau génial de leur père spirituel, à son savoir, sa personnalité… Le reste, pour eux, n’était qu’un peu de matière organique…”
”Wetware” n’a pas été traduit en français.
Merci pour ces précisions éclairantes, Doc (qui mérite son pseudo).