

Quand j’étais à l’école, j’adorais les livres de lecture (et j’ai même eu des livres de poésies). Je les dévorais, c’étaient comme des pastilles vers des mondes inconnus. J’ai ensuite retrouvé cette sensation avec la lecture de numéros de magazines BD glanés par ci, par là. Je n’avais jamais une histoire complète, mais ça suffisait à enfiévrer mon imagination.
Ce lisons, cours moyen 1ère année de chez Fernand Nathan date de 1961 et je suis trop jeune (ah ah) pour l’avoir croisé. Il est richement illustré par Beuville, accompagné par ses collègues J. Helday et Sainte-Croix. Les reproductions ne sont pas géniales par contre.
Je ne l’ai pas eu, celui-là ! pourtant, j’aurais eu juste l’âge qu’il fallait pour !
Ce qui ne nous rajeunit pas.
Un Beuville, même massacré par l’impression (on en a mal pour lui),reste un pur morceau de bonheur…
Fidèle à ses verticales, gros plans savoureux et silhouettes et personnages plongées en pleine nature…sa gamme de couleurs, la vélocité et la puissance de son trait…
Beuville veut nous faire plaisir.
Merci Li an pour ce cadeau…
C’est terrible, mais toutes ces images sont intéressantes. Il ne fait jamais une image pauvre.
Oui.
Ses images, quelle qu’elles soient,portent sa patte racée, nerveuse.
Il s’investit autant dans une bête enseigne,que dans une scène, et quel bonheur toujours renouvelé de se lover dans ses perspectives…
Il ne semble jamais vraiment se répéter cependant que nombre d’images nous apparaissent si familières …
Il y a des constructions qui reviennent souvent : le château a été décliné dans plusieurs ouvrages, ses forêts sont familières…