Roberto Ferri

Rober­to Ferri est italien et né en 1978 à Taron­to. C’est donc un gamin (à mes yeux fatigués de vieillard) qui est fasci­né par une peinture très acadé­mique (David, Ingres, Girodet, Gericault, Gleyre, Bougue­reau, etc…) dont il tente de retrou­ver la technique un peu oubliée. C’est incroya­ble­ment kitsch mais très assumé. Désolé pour les filigranes imposés.

douleur et chairs
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elle pèse une tonne
ça fait mal ?
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10 commentaires

  1. Cela ressemble plus à de l’hyper réalisme qu’à de l’aca­dé­misme, la diffè­rence qu’il y a avec les peintres dont il se refere, c’est la photo­gra­phie qui est venu entre temps.

  2. Non, ce n’est pas vraiment de l’hyper­réa­lisme pour moi. Il ne cherche pas à faire trompe l’oeil, c’est vraiment des théma­tiques, des corps et des lumières ”acadé­miques”.

  3. Oui, mais il y a un souci de repré­sen­ter le corps le plus ”réaliste” possible dans un souci ”photo­gra­phique”, tu écrits qu’il tente de retrou­ver une technique un peu oublié, or je pense qu’il doit utili­ser la photo­gra­phie comme support technique, ou comme aide, et à part bougue­reau qui a je pense connu les premières photographies…
    Je parle­rais plutot de sujet un peu oublié. Et on ne peut réduire l’hyp­pe­réa­lisme au seul trompe l’oeil.

  4. Excusez moi de prendre la discus­sion avec un peu de retard, mais je ne peux résis­ter à l’envie de parler de ce peintre que j’affectionne :)
    Il me semble surtout être princi­pa­le­ment influen­cé par les œuvres de Caravag­gio, le maitre incon­tes­té de l’école du clair-obscur qu’il cite souvent, même si les acadé­mi­ciens comme Bougue­reau et les roman­tiques font partie de ses références (on retrouve l’exi­gence dans la repré­sen­ta­tion du corps du néo-classi­cisme et la sensua­li­té du roman­tisme qui manquait à la première)

    • Pas de problème, mon père. C’est assez rigolo de voir que la moder­ni­té fait que Ferri cherche d’abord la sensua­li­té qu’il mixe ensuite dans ses références.

  5. Il est vrai que le contexte moderne permet plus l’expres­sion ouverte de la sensua­li­té. Pfele­lep parlait de Michel-Ange à raison : certaines gravures de lui auraient pu faire rougir Magnus. D’ailleurs, y a quelques années, j’avais lu que le clergé avait eu tendance à censu­rer le plafond de la chapelle Sixtine tant il était allé loin. Pour en revenir à Rober­to Ferri, j’ai l’impres­sion qu’il est un peu à Michel-Ange ce qu’était Lautréa­mont à Baude­laire en faisant le choix de se débar­ras­ser des barrières du bon goût pour mieux suivre sa ”néces­si­té intérieure”(désolé pour ceux qui n’aiment pas Kandinsky)

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