Heinrich Kley (2)

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disco fever

là-haut dans la montagne

Comme les §%!!** de chez Téléra­ma l’ignorent, je rappelle que la fameuse séance de bal hippopotamesco/​crocodilesque de Fanta­sia est inspi­rée en grande partie par les dessins de Kley (de München, Allemagne).

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21 commentaires

  1. ces dessins sont assez fabuleux je trouve !

    Preston Blair reprend toute la séquence du ballet de fanta­sia dans son bouquin ”l’ani­ma­tion sans peine”

  2. Il y a deux bouquins sur les croquis de Kley parus chez Dover. Plus qu’un de dispo­nible à un prix très correct. 

  3. J’ai décou­vert ce dessi­na­teur à l’occa­sion de l’expo Disney au Grand Palais. Ses dessins sont simple­ment prodi­gieux. C’est du Buzzel­li avant la lettre ! 

  4. Ah, contrai­re­ment à Téléra­ma, l’expo rend hommage au dessi­na­teur. C’est plutôt une bonne nouvelle. On peut proba­ble­ment le ratta­cher à Buzzel­li dans le trait et dans une certaine influence anticlé­ri­cale mais alors que Buzzel­li est un artiste qui travaille sur l’angoisse, il y a de la légère­té et des sourires dans celui de Kley. Quoiqu’il en soit, la compa­rai­son est intéressante. 

  5. Bon déjà, je vais remer­cier Séverine pour ses nombreux commen­taires entou­hiastes :-) Que tu ne connaisses pas Kley n’est pas étonnant, je l’ai décou­vert moi-même très tard. Quoiqu’il en soit, je suis ravi que tu découvres des choses sur ce blog, c’est une des raisons pour lesquelles je l’ai créé :-)) 

  6. Ah ça le blog de Li-An…
    On y découvre plein de chose et dans une ambiance magnifique,
    merci le maître de maison.

    Syl, un voisin qui toque

  7. »On peut proba­ble­ment le ratta­cher à Buzzel­li dans le trait et dans une certaine influence anticlé­ri­cale mais alors que Buzzel­li est un artiste qui travaille sur l’angoisse, il y a de la légère­té et des sourires dans celui de Kley. Quoiqu’il en soit, la compa­rai­son est intéressante.

    Merci (c :

    En fait j’ai opéré ce rappro­che­ment après avoir relu la Révolte des Ratés, en retrou­vant à la fois cet univers pseudo-mytho­lo­gique et ce goût du grotesque. Quant au dessins anticlé­ri­caux de Buzzel­li je les ai décou­vert à Bruxelles dans une expo du CBBD, ‑lieu minable et poussié­reux. Je me souviens qu’il ya avait là notament un dessin au lavis, pas piqué des vers, qui mettait en scène Jean-Paul II. 

    Cepen­dant, le dessin de Kley est manifes­te­ment plus fulgu­rant. Bien des exemple ici : 

    http://​www​.coconi​no​-world​.com/si...

  8. Les dessins de Kley montrés ici sont des croquis sans prépa­ra­tion. Pour vous dire le talent du monsieur… Kley partage sans conteste le goût du grotesque de Buzzel­li. Bizar­re­ment, j’ai toujours associé Buzzel­li à Goya dans ce qu’il a de plus sombre et j’ai imagi­né que le premier était espagnol mais j’ai subite­ment un doute… 

  9. Donc il est italien :-)) Mais je m’en rends compte que mainte­nant. Intéres­sant cette histoire de trait : les dessins publiés par Dover sont censés être tirés des carnets de croquis. Il a fait d’autres travaux plus élabo­rés (à l’aqua­relle notam­ment, on peut en voir un exemple là li​.an​.free​.fr/​b​l​o​g​/​i​n​dex.… Le livre rouge est diffi­cile à trouver.
    Linesand​co​lo​.com fait un article sur lui http://​www​.linesand​co​lors​.com/20... grands esprits se rencontrent) et Charley Parker dit qu’il est trouvable chez les bouquistes. 

  10. Buzzel­li, Espagnol ? E perico­lo­so sbagliar­si (c :

    Sinon j’ai aussi été bluffé par la sponta­néi­té du trait de Kley et j’ai scruté, autant que je le pouvais, les oeuvres en exposi­tion. J’y ai décelé malgré tout les traces de croquis prépa­ra­toires (oh si peu !). 

    Je viens de passer commande du bouquin Dover (couver­ture jaune) sur Amazon. Et j’ai hâte de le recevoir. Peut-on encore dégoter l’autre (couver­ture rouge) ?

  11. C’est Wolins­ki qui a fait connaître Buzzel­li en France à travers la revue Charlie Mensuel dont il fut l’ins­pi­ré rédac­teur en chef pendant près de dix ans. Dans ses éditos W. racon­tait comment il allait s’appro­vi­sion­ner en Italie auprès de l’artiste lui-même. Je crois que tous deux étaient devenus amis. La première histoire de Buzzel­li qu’il m’ait été donné de lire était Le Métier de Mario, récit des déboirs d’un ”gigolo” conduit à la mort par l’amour dévorant que lui voue ses clientes, entre­cou­pé de visions oniriques dignes d’un Lynch ! Pour nous avoir donné ça à lire, Wolins­ki mérite, rien que pour ça, le vieux Wolins­ki, même un peu ridicule après qu’il s’est taillé une rosette dans son drapeau, mérite son titre dcerné à Augou­lême (et puis il a créé Paulette). 

  12. Ah ben, zut, il va me falloir dire du bien de Wolins­ki ?? Si j’avais su… En tous les cas, voilà des anecdotes que je pourrai repla­cer sans problème :-) 

  13. Mais oui ! Wolins­ki a été des premiers à publier en France : Harvey Kurtz­man, Munoz & Sampayo, J. Swarte, Régis Franc, Fmurr, Tardi (la Bascule à Charlot), Jano et Tramber… sans compter la réédi­tion des Classiques Peanuts, Popeye, Krazy Kat, Lil’ Abner. Une oeuvre de décou­vreur à reconsidérer !

  14. Je suis quand même étonné de ne pas être tombé là-dessus plus tôt. J’ai pourtant lu pas mal d’Echos de l’époque. 

  15. Charlie Mensuel était à l’ori­gine l’adap­ta­tion française de la revue italienne Linus dont elle repre­nait jusqu’à la typogra­phie et la référence aux Peanuts. 

    En plus des bandes qu’on y présen­tait, la revue brillait par la quali­té de son rédac­tion­nel, riche et varié : les chroniques de Frémion sur l’his­toire de la bande dessi­née, celles de J.-M. de Busscher sur l’archi­tec­ture, celle de Manchette sur le polar, le dico SF d’Andre­von … Sans oublier le ”Du côté des esthètes” de Willem ! Cette revue super­be­ment maquet­tée et impri­mée a été la meilleure des années 70 par son ouver­ture et cet équilibre savant chaque mois renou­ve­lé entre création passée et présente, texte et dessin. On trouve sans diffi­cul­té, les numéros posté­rieurs au n°70 pour un euro cinquante chez les bouqui­nistes. Les numéros plus anciens sont malheu­reu­se­ment moins faciles à dégoter.

    Bravo pour ce blog qui lui aussi, fait la part belle à la décou­verte (je ne connais­sais pas ce Russell Patter­son !) et où j’ai juste­ment atter­ri au détour d’une recherche d’image sur Kley. Mais … ce n’est plus un blog, c’est un salon (c :

  16. En effet, c’est un salon qui se veut plein de surprises. J’avoue que je suis plus ”Métal Hurlant” mais je vais essayer de relire de vieux Charlie pour voir si j’accroche au ton. En tous les cas, bravo pour cette défense passionnée :-) 

  17. Pauvre Syl, victime de mon mangeur de spams… (ne vous étonnez pas si votre commen­taire ne veut pas sortir…il faut bien filtrer un peu). 

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