Hey ! n°2 (Ankama)

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Les revues consa­crées à l’image ne courent pas les rues, c’est rien de le dire. Autant dire que la lecture du billet chez EO (un très bon blog que je conseille au passage) m’a donné envie d’en savoir plus. Las ! Comman­der sur Inter­net un livre ne permet pas de le feuille­ter et quelque fois on s’en mord les doigts.
Hey ! est une revue publié par Ankama. Cette jeune maison d’édi­tion propul­sée par l’argent du jeu vidéo teen Dofus (les collé­giens en sont friands ‑j’ai testé mais pas accro­ché) a commen­cé par publier la floppée de jeunes illus­tra­teurs qui travaillent au design – très sédui­sant- de ses jeux et qui rêvaient de faire de beaux albums BD. J’avoue que j’ai beaucoup feuille­té mais pas encore acheté. Univers héroïc fantai­sie ou délire perso, je n’ai rien vu qui me donne envie d’en savoir plus. Un peu peur d’être déçu par les histoires… À côté de ça, Ankama publie aussi des choses plus arty, repre­nant le concept de Juxta­poz qu’ils publient d’ailleurs dans une revue intitu­lée Juxta­poz Remix. Dirigée par AnneJulien (j’igno­rais que vos cousins faisaient dans l’édi­tion), Hey ! est dans la lignée de Juxta­poz, présen­tant des artistes figura­tifs urbains, post pop, enfin des trucs décalés inspi­rés du monde rock/​comics/​graff (ça redon­dance grave). Alléché par les noms de Dave Cooper et Mezzo, je m’atten­dais à un pied pas possible. Malheu­reu­se­ment pour moi, une bonne partie des peintures de Cooper étaient déjà visibles dans (le très meilleur) Swallow dont je parle­rai très bientôt du coup et les images de Mezzo sont présen­tées sous forme de petit fasci­cule inséré au milieu de la grosse revue, ce qui les rend diffi­ciles d’accès (c’est trooop petit). Et surtout, je n’ai eu aucun coup de coeur parti­cu­lier en parcou­rant le reste de la revue. Hard pour moi.
On va donc saluer l’ini­tia­tive, le format italien sympa, les autocol­lants offerts et la politique de la revue qui sort des sentiers battus mais c’est dans l’ensemble trop éloigné de mes intérêts artis­tiques pour que je m’y retrouve. À vous de voir.

robot spiroutien de Dirosa

autocollants cools de Popay

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15 commentaires

  1. Chez Ankama, je suis avant tout une grande fan de Freaks’ Squeele, une BD qui n’est d’ailleurs pas réali­sée par un designer de Dofus. Monde attachant, narra­tion au poil et dessin aux petits oignons. Jusqu’à présent, tous ceux à qui j’ai mis un volume entre les mains ont accroché.
    Cela dit, je pense qu’il y a un phéno­mène généra­tion­nel : F’S marche beaucoup sur des références qui sont celles d’une personne de mon âge, ou de celui de l’auteur vu que c’est le même, à savoir, trente­naire depuis peu. Il est possible qu’un lecteur sensi­ble­ment plus âgé ou plus jeune ne se sente pas autant à l’aise dans l’univers.

  2. Je viens de jeter un oeil sur Freaks et en effet, peu de chance que j’y accroche vraiment (mais je pense que mon fiston devrait aimer).

  3. Tiens ‚” hey” je viens de le feuille­ter (marrant ) il y a quelques jours , avec une inter­view inter­es­sante de Cooper dedans .

    Autre­ment , je ne sais pas si tu connais cette nouvelle librai­rie de BD , livres pour enfants anciens , livres d’illus­tra­teurs etc.…

    Elle est situé dans le passage où se situe le musée grévin à Paris .

    Il y a des perles ! ( une decou­vertes pour moi dimanche dernier )

    Elle est ouverte depuis 9 mois .

  4. @olivier : ben comme je n’ai pas mis les pieds à Paris depuis un an quasi… C’est quoi son nom et son adresse ?

    @Totoche : c’est vrai que ça manque les BD avec des DS qui foncent sur la route (mode [moucate] on).

  5. Un article assez approxi­ma­tif ma foi (compa­rer San Diego à Angou­lême faut le faire). En fait, je pense être déjà passé devant cette librairie.

  6. La librai­rie est : ” Au petit roi ” passage Jouffroy dans le 9 eme :

    Et comme vous le verrez sur la photo du lien , le cachet ”ancien” de ces grandes étagères en bois n’est pas pour déplaire ;)

  7. Ben sinon un des gros succès d’ Ankama, c’ est Mutafukaz .
    Et, c’ est sur, c’ est un truc de jeunes, et je comprend tout à fait que les généra­tions plus agées puissent ne pas accro­cher, parceque c’ est bourré d’ influences et de références assez jeunes au fond (le rap, les graffs, quelques influences récente de graphisme) .

    Mais en tout cas, tous les gens avec qui j’ ai pu en parler sont d’ accord que c’ est quand même une bd très novatrice . Et c’ est marrant parceque j’ ai rarement (jamais ?) enten­du des adultes en parler, même lorsqu’ il s’ agissait de gens qui vont chercher la moindre bd alter­na­tive d’ un pays oublié .

    Enfin bon, sinon, une autre bd que j’ avais bien aimé, c’ est les ”contes de la grenouille noir” de Black Frog (à la base un concept artist qu’ on peut retrou­ver sur le forum du Café Salé) .
    C’ est un ”roman graphique” peut-être (pour une fois le terme est assez appro­prié), disons que le format est special, c’ est du A6 et donc il n’ y a qu’ une case par page .
    Et cette fois çi, je pense que ça peut plaire à tout le monde, 2 grosses influences de Black Frog, je pense, sont Migno­la et Moebius . On retrouve un traite­ment d’ aplats et quelques ambiances Migno­lesque, avec une histoire complè­te­ment impro­vi­sée (mais qui tient plus la route que le Garage Hermé­tique quand même) . Les tons sont vraiment comme un roman d’ aventure sympa en fait, et assez décalé on va dire .

    Le tome 0 est different, il s’ agit d’ une autobio de l’ auteur qui raconte plus ou moins comment il en est arrivé là (avant de reussir à editer dans la bd, il a fait beaucoup de concept art et a pas mal galeré en fait)

  8. Il y a en fait une plus grande diffé­rence entre les références à des sous-cultures jeunes qu’entre des histoires venant d’hori­zons variés. La BD indépendante/​alternative oscille entre sous-culture et expéri­men­ta­tion. Je sais qu’il faudra que je tente de lire Mutafu­kaz et en même temps, je soupçonne qu’il ne faudra pas que je me contente juste du premier tome. Je pourrai alors juger sur pièce si c’est vraiment novateur. Et je tâche­ra aussi je jeter un oeil sur Black Frog :-).

  9. Bon, ben en regar­dant les extraits, je ne suis pas super chaud pour Black Frog : une image par ”planche”, c’est trop serré pour moi pour ce genre de narra­tion et, b… de m…, qu’est-ce que c’est que ce lettrage infor­ma­tique ! Le concept est intéres­sant (vu que ça doit être à ma portée de faire 7 planches par jour dans le genre) mais le peu que j’ai vu me donne à penser qu’il ne va pas y avoir plus à lire que dans un 46 planches franco belge classique (320 divisé par 7 ça nous fait du … 46 ?).

  10. ah alors ça, pour le temps passé à lire, je me rappelle plus trop . En tout cas, ça m’ a pas semblé trop rapide mais par rapport à un 46 planches, je ne me rapelle plus .

    Apres oui, ça ressemble un peu à de la frime le coup des 7 (je croyais que c etait 10) planches par jour, mais quand on voit les planches, on voit que c’ est quand même bien faisable .

    Surtout qu’ il vient du concept art, digital painting et qu’ il est donc influen­cé par une méthode de dessin qui fait dans l’ effica­ci­té et la rapidité .
    Mais bon, jusqu’ ici, j’ ai bien aimé l’ histoire .

  11. Si j’ai l’occa­sion, je teste­rai quand même (mais je ne pense pas que l’on puisse compa­rer ça au Garage qui fonctionne sur d’autres codes narra­tifs et visuels il me semble).

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