Scorchy Smith and the Art of Noel Sickles ( Dean Mullaney & co – IDW Publishing ) (2/​2)

couv Suite du billet du 07/​10/​08

Après un aperçu du travail d’illus­tra­teur de Sickles, penchons nous sur son travail d’auteur comics qui ne couvre en réali­té qu’une courte période. Il reprend en 1933 la série de John TerryScorchy Smith” qui narre les aventures inter­mi­nables d’un pilote inspi­ré vague­ment de Lindbergh. Le dessin évolue rapide­ment et, à la mort de Terry, Sickles a le droit de signer les bandes de son nom.

mai 1934 – on porte encore l'uniforme
mai 1934 – on porte encore l’uniforme
mai 1935 – fumée et char d'assaut
mai 1935 – fumée et char d’assaut
mai 1936 – futurs islamistes
mai 1936 – futurs islamistes

En 1936, Sickles passe le relais à Bert Christ­man qu’il a formé et s’en va vers une nouvelle vie consa­crée à l’illustration.

Ses recherches sur Scrochy Smith ont influen­cé forte­ment Milton Caniff qui travaille en paral­lèle et dans le même studio sur Terry and the Pirates. Les deux dessi­na­teurs s’enten­daient visible­ment comme larrons en foire et ont même tenté une colla­bo­ra­tion commune pour un comics consa­cré à … Bruce Lee.
Le bouquin reprend l’inté­gra­li­té des planches dessi­nées par Sickles + quelques unes de son prédé­ces­seur et de son succes­seur pour montrer la diffé­rence et la conti­nui­té. Un travail formi­dable qui pourrait servir de modèle à bien des éditeurs et surtout à un prix tout à fait raisonnable.

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14 commentaires

  1. J’avoue que je n’ai pas encore lu réelle­ment le bouquin et je suis curieux de voir comment ils se sont mutuel­le­ment motivés. Les articles lus rapide­ment sur le Web tendent à dire que c’est Sickles qui influence Caniff.

  2. Dommage que les intégrales de ”Terry and the Pirates” ne soient pas aussi abordables.
    J’avais fait l’acqui­si­tion de quelques tomes de l’inté­grale de ”Steve Canyon” du même Caniff éditée par Checkers, que j’avais trouvé bradés il y a quelques temps. Mais le format ”comics” est vraiment trop frustrant pour un tel auteur. Encore un truc absolu­ment indis­pen­sable pour toi ou ta média­thèque, Papy.

  3. Il y a une specta­cu­laire progres­sion du dessin en compa­rant ces 3 planches.
    Sur le plan des histoires, j’ai lu quelques pages hier soir, et c’est une sorte de ”serial” assez ordinaire. Ce n’est pas désagréable à lire, mais ce n’est pas très passion­nant non plus.
    De belles planches à voir donc, mais que l’on survole rapidement.

  4. Totoche > ça c’est bien vrai ! Sinon, je préfère au final le dessin de Caniff, dont j’ai quelques ouvrages. (mais faut tout voir) J’étais en train de me deman­der si ces deux auteurs n’auraient pas eu aussi une influence sur Pratt. (au vu par exemple du travail sur le train et le char.)

  5. Raymond > Survo­ler est le terme qui convient :-) La progres­sion de Sickles est specta­cu­laire (je trouve) : à un moment, il a une sorte de déclic, et c’est en quelques strips seule­ment (je ne sais plus quelle année, je n’ai pas le livre sous les yeux), que son dessin de ”banal”, hachu­ré, devient éclatant avec de superbes contrastes en noir et blanc (peut-être le prix de l’encre de Chine a t il diminué à cette époque ?)

    Boying­ton > Oui, tu as raison : Pratt fut très influen­cé par Caniff à ses débuts, comme tu peux le voir, par exemple, sur cette planche, dont je n’aurais jamais deviné l’auteur : http://​planbd​.blogspot​.com/​s​e​a​r​c​h​?​q​=​p​r​att

  6. @Boying­ton : Pratt n’a jamais caché son amour pour Caniff, Papy.

    @Totoche : il faut voir aussi qu’il commence par ”respec­ter” le dessin de son préde­ces­seur (qui était très léger) et qu’il lui faut le temps de prendre de l’ini­tia­tive (sans compter qu’il a dû proba­ble­ment convaincre aussi les éditeurs et les lecteurs…).

    @yohan : non, non, il y a un exemple de ce travail sur Bruce Lee dans le bouquin. Sickles a conti­nué à donner des coups de mains à gauche à droite entre deux illus­tra­tions et n’a jamais perdu le contact avec Caniff. D’où ce projet un peu étrange dans les années 70 :-).

  7. Totoche < Là fecti­ve­ment y’a pas de lézard.(*j’étais plus sur le web le 3 août ;-)) Bon il a quand même bien tracé sa propre route, Hugo,avec son style à lui, pas comme un certain R.…. Non, je vais pas remettre le sujet en route !

    Li-An : J’ai jamais lu de bio ou doct. bio sur Pratt. J’igno­rais. C’est vrai que j’aurais pu m’en douter plus tôt. Toute façon tout le monde l’aime Caniff, pas possible autrement…

  8. Non, sans doute. Enfin moi j’ai décou­vert dans les années 70. Et je pense qu’il doit y avoir eu pas mal de réédi­tions, (en anglais certes), de Canyon ou Terry quand même. Jamais vu en français d’ailleurs. Me demande s’il y a eu… Bien dommage. Futuro­po­lis peut-être… (/​/​Bodé) Tiens j’m’en vais aller amazo­ner un peu pour voir.

  9. Ben j’suis bête, j’avais oublié la collec­tion des horizon­taux de Terry chez Futuro­po­lis. Faut dire que je les ai pas (mais comment se fait-ce?!)… Mais par contre les Canyon en français sont sortis au compte-goutte apparem­ment, chez Gilou (ça fait très ”Oh ma choutte”; ça y est, Papy qui re-déjante)

  10. Ça m’a toujours fait moins rêver les Steve Canyon mais je n’ai pas lu grand chose (pareil pour les Terry).

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