La main verte-Nicole Claveloux et Zha (les Humanoïdes Associés-1978)

Le retour des albums perdus dans des bacs de bouqui­nistes de province qui n’en ont rien à cirer des côôtes.

On commence avec un magni­fique album de Nicole Clave­loux et Zha plein d’images surréelles, de dialogues dépri­més et ironiques. Où l’on voit un corbeau neuras­thé­nique se séparer d’une jeune fille. De toute façon, c’est irracontable.

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12 commentaires

  1. Avisse à la popula­tion. Le commen­taire précé­dent (merci d’avoir posté, mon cher Babar) est en voie de … censure. C’est un peu raide mais ce ”blog” sous son apparence de blog, n’est pas un blog comme les autres. Je l’uti­lise comme site d’info où, acces­soi­re­ment, je parle de mes goûts cultu­rels. Les commen­taires sont appré­ciés et bienve­nus mais je ne désire pas de polémiques stériles ou de commen­taires défini­tifs sans intérêt (pour cela, certains forums font très bien l’affaire). Que vous, monsieur Babar, n’appré­ciez pas le talent de Nicole Clave­loux, c’est votre droit le plus strict, mais j’attends dans ces cas-là des dévelop­pe­ments intel­li­gents, référen­cés, voire même drôles sur le thème, ce qui me permet­trait de vous répondre de manière sarcas­tique et non moins drôle. 

  2. La page que tu as mise en exemple est superbe, surtout les couleurs. Est-ce que c’est dans cet album qu’on voit une nana passer à travers un mur et se retrou­ver à poil dans une pièce avec des monstres ?

  3. Dommage, j’aurais préfé­ré des monstres. Enfin, moi j’aurais mis des monstre. En tout cas, c’est assez dingue comme idée, j’ima­gine mal un truc comme ça dans une bd actuelle. 

  4. Qu’est-ce qu’elle devient Claveloux ? 
    En 1973, elle décide de se consa­crer unique­ment à l’illustration, à la bande dessi­née et à la peinture et depuis cette date, ses dessins réjouissent, entre autres, les lecteurs d’Okapi. Elle donne ensuite des couver­tures chez Galli­mard, Hachette et Laffont. Elle a illus­tré de nombreux ouvrages par la suite, en parti­cu­lier La forêt des Lilas de la Contesse de Ségur et les Aventures d’Alice aux pays des merceilles. Elle a à ce jour publié plus de 60 ouvrages. Son œuvre a été l’objet de plusieurs études critiques : « Nicole Clave­loux et Compa­gnie » de Chris­tian Bruel, Le Sourire qui mord (1995) et « Nicole Clave­loux, graphiste. Le hors-champ et la repré­sen­ta­tion » (1995).
    Pomme d’Or de la biennale de Brati­sla­va 1976.

  5. Clave­loux travaille toujours puisqu’elle a publié l’année dernière un livre illus­tré pour enfants et un pour adulte (adapta­tion érotique de la Belle et la Bête il me semble).

    On peut les trouver très facile­ment chez un gros marchand de livres de la Toile et il faudrait que j’achète au moins un des deux (j’aurai sûrement craqué si je les avais croisé en librai­rie, mais comme je ne fréquent plus les librai­ries…). Je regret­te­rai éternel­le­ment de ne pas avoir acquis d’occa­sion un livre qui était consa­cré à son travail (proba­ble­ment un de ceux cités par Doc Mars). Un grand merci à lui pour ces complé­ments d’infor­ma­tion. Il faudra un jour que je développe une page consa­crée à Nicole Clave­loux, j’ai l’impres­sion que ça n’existe pas sur la Toile…

  6. Ce livre que je n’ai pas relu depuis des années fut un choc absolu quand je l’ai décou­vert : je consi­dère que c’est la plus belle bd française que j’ai jamais lue.
    Poésie, mélan­co­lie, étran­ge­té, magni­fi­cence des formes et des couleurs.…
    Je sais que Clave­loux avait fait un autre album avec Zha mais en noir et blanc (que je ne vais plus tarder à me procu­rer : Morte saison) et j’ai eu la surprise de décou­vrir qu’elles avaient récem­ment colla­bo­ré à nouveau pour un bouquin, La maison sur la digue, plus direc­te­ment orien­té enfants je pense…
    Pour revenir à La main verte, je n’ai prati­que­ment jamais rien lu/​vu d’une telle liber­té de ton et d’inspiration…mais il y a sûrement pas mal d’auteurs des 70ies à redécouvrir.

    • Tiens, je ne connais­sais pas La maison sur la digue. Elle n’était pas la seule dans cette liber­té (Moebius and co) mais sa technique en dehors de la BD classique tout en restant parfai­te­ment lisible en fait un auteur à part.

  7. J’adore le boulot de Clave­loux (tant pour enfants que pour adultes), je pense aussi que son œuvre mérite­rait d’être réédi­tée et valori­sée, je suis content d’apprendre (via la page des Barnei­dor) que Gauthey a ce projet dans ses cartons.

    Mais en fait ça a déjà commen­cé ! Via les États-Unis, où une antho­lo­gie de ses histoires pour adultes a été publiée l’an passé. Résul­tat, ça fait six mois que le petit monde de la bd indé améri­caine s’enthou­siasme (à raison) pour son boulot. Exemple : http://​www​.tcj​.com/​t​h​e​-​g​r​e​e​n​-​h​a​n​d​-​a​n​d​-​o​t​h​e​r​-​s​t​o​r​i​es/

    • Merci pour cette excel­lente nouvelle. C’est sûr que Clave­loux a marqué énormé­ment d’auteurs et mérite d’être redécouverte.

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