Francisco V. Coching, auteur de BD philippin

On connaît mal la BD philip­pine en Europe, pourtant très riche et issue de l’occupation états-unienne (les Philip­pines ont été une colonie US de 1898 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale). Francis­co V. Coching (1919 – 1998) fait partie de la deuxième généra­tion d’auteurs philip­pins et son travail est très inspi­ré par Hogarth (Tarzan) ou Al Foster, un dessin réaliste très soigné au service d’aventures écheve­lées (western, exotisme, romance, fantas­tique…). Son aisance graphique est prodi­gieuse mais pas sûr que les scéna­rios méritent le détour. Ce qui peut expli­quer pourquoi son travail n’est pas parve­nu jusqu’à nous.

francisco-v-coching-134

francisco-v-coching-06

francisco-v-coching-17

francisco-v-coching-24

francisco-v-coching-31

francisco-v-coching-38

francisco-v-coching-40

francisco-v-coching-52

francisco-v-coching-56

francisco-v-coching-57

francisco-v-coching-66

francisco-v-coching-74

francisco-v-coching-77

francisco-v-coching-78

francisco-v-coching-81

francisco-v-coching-111

francisco-v-coching-114

francisco-v-coching-122

francisco-v-coching-123

francisco-v-coching-129

francisco-v-coching-130

francisco-v-coching-131

francisco-v-coching-132

francisco-v-coching-133

Ses histoires conti­nuent à être republiées locale­ment alors si vous faites un tour par les Philippines…

Partagez ce contenu

Ne ratez plus rien en vous abonnant

Soyez prévenu par mail des nouvelles publications et suivez mon actualité avec la newsletter

!ABC Pour signaler une erreur ou une faute de français, veuillez sélectionner le texte en question et cliquer sur l’icône R en bas à gauche.

fille boutique fond
fille boutique seule300b

Visit my shop

Illustrations, livres, ex-libris, planches en vente sur ma boutique.

8 commentaires

  1. Toujours impres­sion­né par la quali­té technique de tous ces dessi­na­teurs philip­pins. Curieux qu’il n’ait pas percé aux USA. Il semble d’après Wiki qu’il ait tout de même été publié dans El Vibora, en Espagne, donc (?).

    • Le dessin n’est pas tout à fait dans la lignées des graphisme US de l’époque chez DC ou EC à ce qu’il me semble.

      • Le propre des univers paral­lèles, c’est qu’ils ne sont jamais paral­lèles jusqu’au bout.
        En effet, ce qui surprend le voyageur dimen­sion­nel quand il découvre ces ”komiks”, comme on les appelle là-bas, c’est que dans ce monde paral­lèle-là, les dessi­na­teurs de comics on tous eu une carrière diffé­rente de celle qu’ils ont eue chez nous : Hal Foster dessi­nait pour Creepy, Hogarth faisait des scènes de genre à la Norman Rockwell, Frazet­ta illus­trait des romances à l’eau de rose, Will Eisner de l’heroic-fanta­sy et Al Capp des army comics ; seul le Bernie Wright­son alter­na­tif resta fidèle à ses chers morts-vivants. Et ils signaient tous du même pseudo : Coching, peut-être parce qu’ils parta­geaient un studio ?

        On peut formu­ler ça autre­ment : il y a énormé­ment d’emprunts à des théma­tiques améri­caines , mais traitées d’une façon diver­gente : même le style des bagarres est diffé­rent, on ne verrait jamais les bagar­reurs d’Action Comics s’empoigner comme ça !
        Et il y a une sensua­li­té dans ces portraits d’aven­tu­riers exotiques et de détec­tives(?) qu’on cherche­rait en vain dans Secret Agent X9 ou dans le Fantôme du Bengale.
        Ou encore, tous les éléments présents sur la couver­ture d’Espe­syal Komiks pourraient se retrou­ver dans une couver­ture du Post par Norman Rockwell, mais avec un traite­ment graphique qui, lui, doit tout à Hogarth.
        Ça ne rend pas le travail de Coching moins intéres­sant, ni sa maîtrise moins impres­sion­nante : la façon dont il a digéré toutes ces influences et les a resti­tuées pour en faire autre chose est fascinante.

        • C’est sûr que ses filles n’ont pas le côté poupée lisse des comics US. Je pense qu’il devait être une espèce de dessi­na­teur virtuose qui prenait beaucoup de plaisir à dessi­ner ce gente d’histoire. Complè­te­ment en phase avec son public.

          • J’ima­gine ! Les Philip­pines sont au croise­ment d’au moins trois cultures (espagnole, malaise et nord-améri­caine), peut être quatre avec la proxi­mi­té du conti­nent indien, qui exporte pas mal sa culture populaire. On sent aussi un cousi­nage avec les dessi­na­teurs espagnols et ibéro-américains.
            Et je suis bien d’accord : ce sont ses filles, surtout, qui ont quelque chose d’espesyal !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise des cookies pour vous offrir la meilleure expérience possible.