Matrice – Wilfried*

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Vu de loin, le Matrice de Wilfried semble être un pur produit fantas­ma­tique d’un critique musical français : références cinéma et post-situa­tion­nistes (je me contente de recopier ce que j’ai lu ailleurs), ritour­nelles sophis­ti­quées, troisième degré à tout les étages. Mais en fait, non, c’est un album incroyable.
Évidem­ment il y a un côté Philippe Katerine dans le phrasé marte­lé d’objets décrits mais c’est mieux chanté – pas diffi­cile – et ça se déploie de manière surpre­nante. Prenons par exemple Mes belles tennis qui commence comme un hymne d’amour aux chaus­sures pour se termi­ner en appel à la Révolu­tion. On passe d’un univers pseudo enfan­tin (Alice de Lewis, Au clair de la lune entiè­re­ment revisi­té…) à un texte gnostique étonnant dans un album d’une richesse assez confon­dante et qui fera frétiller le critique musical susci­té : il y a tant de choses à décou­vrir là-dedans. Un dernier mot pour souli­gner la produc­tion impec­cable de l’ensemble.

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