Piercing – David Gaddis

Aujourd’­hui, la pie voleuse s’attaque à Totoche (encore lui s’excla­me­ront ceussent qui suivent) avec une BD conçue spéci­fi­que­ment pour le Web et qui se lit naturel­le­ment en faisant défiler l’ascen­seur à droite ou le molette de la souris si vous êtes un vrai geek. Un concept qui fait réflé­chir puisque faire du comics en ligne est une activi­té fort prisée de nos jours et qui oblige l’auteur, dans la solution prônée par Gaddis à une gymnas­tique intel­lec­tuelle peu classique (plus de bas de page ni page tout court ; obliga­tion d’une lecture horizon­tale régulière). Le problème, évidem­ment, c’est ”et si on danse ?”, je veux dire ”et si on veut publier ça sur papier ?”. Et c’est là que David Gaddis se retrouve couillon. Sinon, je trouve que ça fonctionne très bien même si ça a un côté ”dessin animé retrans­for­mé en BD”.

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8 commentaires

  1. Je ne connais pas assez bien le travail de Baker pour être catégo­rique mais c’est un peu ce genre d’école oui.

  2. oh, c’est tout bien propre comme décou­page, ça peut se remon­ter en pages quand même… mais : excel­lente histoire, je ne connais­sais pas et suis quelque peu bluffé.

  3. Produire la bande dessi­née sur le net me parait une évidence depuis des années. Reste la question de la présen­ta­tion des oeuvres : comment présen­ter une lecture qui exploite pleine­ment le poten­tiel du web. reste aussi la question des droits d’auteurs : un conteur qui irait de ville en ville racon­ter ses histoires et à qui personne ne donne­rait une miette de pain en remer­cie­ment termi­ne­rait bien vite son errance sur le bord d’une route… reste enfin celle de la promo­tion de l’oeuvre : selon ma propre expérience, mettre une bd en ligne, dans cet immense fourre-tout qu’est le net, équivaut à jeter une bouteille à la mer… Pourtant, je reste convain­cu que ces questions seront un jour résolues, sans pour autant, d’ailleurs, exclure une exploi­ta­tion paral­lèle en édition papier.
    pardon d’ajou­ter un commen­taire sur l’expe­rince ci dessus : on a l’impres­sion de voir un story board horizon­tal, mais ça n’en est pas un… ça n’est non plus de la bande dessi­née… mais l’expè­rience a le mérite d’exister. 

  4. Person­nel­le­ment, je ne sais pas trop quoi en penser. Le succès des BD blogs prouve que les gens aiment le côté ”rendez vous régulier” sur la Toile et en même temps, on se rend bien compte que ce qui marche se limite à de l’humour+nombril. Je n’ai pas encore vu d’œuvre majeure en ligne mais j’avoue que je ne cherche pas parti­cu­liè­re­ment. Pour ce qui est des rémuné­ra­tions, le public US donne plus facile­ment de l’argent à un auteur (de logiciel libre ou autre) lorsqu’on lui demande genti­ment que le public français gavé de l’idée de ”culture gratuite” et qui pense que tout lui est dû. Pour le moment, la récom­pense finan­cière pour certains des créateurs de blogs BD, c’est d’être publié par Shampoo la collec­tion qui décoiffe…

  5. Ceussent qui aiment ce style graphique ne devraient (à mon humble avis) effec­ti­ve­ment pas être déçus par les travaux en couleurs de Kyle Baker non traduits en français (I die at midnight, You are here, King David).
    Celui-ci intègre même la 3D dans certains dessins, ce qui accen­tue le côté dessin animé du truc.
    Cela n’a évidem­ment rien à voir avec les adapta­tions des dessins animés de Miyaza­ki en manga-papier de chez Glénat, puisqu’il s’agit de création.
    Par ailleurs, le dessin me semble plus abouti que pour un story-board (mais je ne suis pas spécialiste).

    Seul Mr Gaddis est à remer­cier : si chaque lecteur de cette histoire avait mis ne serait-ce que 50 cents dans la tirelire depuis 10 ans que l’his­toire est en ligne, son banquier aurait été heureux …

  6. J’ai jeté un oeil sur ton blog aux pages de Baker mis en ligne et j’ai été déçu. Le côté carica­tu­ral ne m’a pas convaincu…

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