Hommage à Voss

Jerry Frissen m’apprend la mort de Voss, un des auteurs Métal Hurlant les plus réguliers. Comme Denis Sire, il mélan­geait rock, SF et humour tout à fait dans l’esprit du magazine. Il semble­rait qu’il ait travaillé comme illus­tra­teur au Portu­gal après la fin de Métal. Il a réali­sé un album de parodies BD qui a bien marché il me semble.
Alors pour l’hom­mage, j’ai trouvé une série de huit illus­tra­tions qui ont servi à illus­trer la partie magazine du Métal n°75 (mai 1982). Un numéro en demi teinte avec des planches très kitsch mélan­gées à du Kebra de l’espace, du Cornillon et du polar noir et blanc (Rodolphe et Ferran­dez). Sans compter un dossier mode SM (que j’ai beaucoup appré­cié lors de mon achat).
Pour en revenir à Voss, vous remar­que­rez qu’il n’y a que quatre images sur les huit annon­cées. Les autres étaient repro­duites à une taille telle­ment minus­cule que j’ai laissé tomber. À la place de Voss, j’aurais couiné fort.

Partagez ce contenu

Ne ratez plus rien en vous abonnant

Soyez prévenu par mail des nouvelles publications et suivez mon actualité avec la newsletter

!ABC Pour signaler une erreur ou une faute de français, veuillez sélectionner le texte en question et cliquer sur l’icône R en bas à gauche.

fille boutique fond
fille boutique seule300b

Visit my shop

Illustrations, livres, ex-libris, planches en vente sur ma boutique.

20 commentaires

  1. ”G”,comme dirait le concombre masqué.
    Ou ”gaspa­tion”, aurait dit Désiré Gogue­neau, toujours plus prolixe.
    Encore une dispa­ri­tion prématurée.
    Voss n’a peut-être pas publié autant dans Métal que Chaland ou Cornillon, mais il a contri­bué large­ment autant qu’eux à définir le style du magazine.

  2. Est-ce qu’il n’y avait pas un ROSSE égale­ment dans Métal Hurlant(Ou était-ce une seule et m^me personne?)
    C’est fou comme ces dessins repro­duits évoquent,respirent une époque,un moule que ce rock-sf-humour, dont la recette ne pouvait perdu­rer ce qui fait la grandeur et le génie sponta­né de ces années là…

  3. Ce qu’il fait depuis qu’il vit en Finlande est totale­ment diffé­rent (dans le dessin, pas dans l’esprit). Il a été marqué au fer rouge par son compa­gnon­nage avec Charlie Schlingo.

  4. Oui, on recon­nait l’esprit punk/​destroy. Il faudrait que je lise la bio de Shlin­go voire relire ses BD qui me laissait perplexe dans ma jeunesse.

  5. La bio de Cestac et Teulé est une carica­ture énervante (j’ai fréquen­té le bonhomme pendant quelques années). Vaut mieux relire ses BD. ”Trip slip” et ”Les Saucisses de l’exploit” (aux Humanos) sont un sommet mais les réédi­tions de ”Gaspa­tion !” et de ”Josette de rechange” à L’Asso sont très bien aussi. Charlie adorait le jazz, c’était un punk sans le savoir. Avec Max, ce sont les deux dessi­na­teurs que j’ai rencon­trés où il n’y a aucune distance entre leur œuvre et leur vie, quand tu les lis, tu es vraiment dans leur cerveau.

  6. Oui, mais bon, les BD c’est un peu nimpor­te­na­wak. Très éloigné de ce que je lis d’habi­tude et en même temps, ça fait telle­ment longtemps.

  7. Je comprends. On peut voir les choses de cette manière, c’est comme en ciné, Hitch­cock ou Felli­ni… mais on peut aimer les deux aussi… ou pas.

  8. Bien d’accord avec Poussin sur le Cestac/​Teulé.
    Rosse je l’ai rencon­tré en 2001, quand Schlin­go orches­trait un supplé­ment à Picsou ; il a parti­ci­pé avec une bd en 3d à la fois éloignée de son style d’antan (quoique) et de ses produc­tions finlan­daises. Pince sans rire mais sympa­thique, pour ce que je m’en rappelle. Il a aussi eu une histoire dans le Comix 2000.
    Pour voir des produc­tions récentes de Voss, sa page Devian­tart est encore en ligne : http://​alain​-voss​.devian​tart​.com/

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise des cookies pour vous offrir la meilleure expérience possible.