Dottor Oss par Grazia Nidasio

Grazia Nidasio est une auteure italienne qui s’est illus­trée notam­ment dans le Corriere dei Picco­li avec un dessin comme je les aime bien, dynamique et vivant, qui n’est pas sans rappe­ler Forest. Son person­nage de Dottor Oss est visible­ment tout ce que j’aime­rais faire avec Aglaëe mais en mieux :-) (non, en fait c’est beaucoup plus poétique ce Dottor Oss). Dommage que je ne lise pas l’italien.

le tourbillon de la Mort
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réalité ou cauchemar ?
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une petite piqûre
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31 commentaires

  1. Oula y’a beaucoup de texte et je ne comprend pas l’ italien aussi je vais conti­nuer à attendre avec impatience Aglagla Aglaë ;)

  2. Bonne pioche Dottor Li-An !
    C’est vrai que cet auteur (subst. masc.) au style ”Forest-Billon”, est inconnu(e) chez nous, sauf par les lecteurs de Petits formats, genre Amok, qui publiait : Pétula Rock (Violante) et les …”lecteures” ;-) de Lisette où parais­sait Valen­tine Pomme Verte (série qui devrait être éditée chez ”Clair de lune” ainsi qu’une autre héroïne Stefi. Mais on préfè­re­rait une réédi­tion de ce Dottor Oss qui aurait eu sa place dans Pilote). Mais d’ici là, on aura lu Aglaëe;)
    Pour les curieux le site de Stefi et indirec­te­ment de Grazia Nidasio : http://​www​.laste​fi​.it

  3. Valen­tine Pomme Verte a été publié en album en 74 et semble toujours dispo­nible en Italie. Merci pour le lien :-)

  4. Que J’aime ça!!!!!Merci Li An!Des choses extra­or­di­naires dans ces pages ci dessus;manièrer la réalité,beaucoup d’inventivité…Le dessin de couv’ évoque un peu CREPAX,aussi et BATTAGLIA ou TOPPI ont beaucoup marché dans les pas de ce style là pour des illus­tra­tions humoristiques,étrangères à leur produc­tion reconnue.
    (J’ai dit ”Merci”?)

  5. @Li-An : Une intégrale de Valen­ti­na est parue en italie en 2009/​10, mais bon, en ce qui concerne l’éven­tuelle future édition en français je ne sais pas si ça va intéres­ser grand monde, à part les anciennes lectrices de Lisette ? Même si Valen­ti­na est de la même époque que Barba­rel­la ou Hypocrite, ce n’est pas du tout le même genre (mis à part le style Billon-Forest ;-)

  6. Moi aussi, surtout que les 2 autres histoires de Dottor Oss, que l’on peut voir (avec d’autres travaux de Nidasio) sur ce super blog : http://​corrie​ri​no​-giorna​li​no​.blogspot​.com/​s​e​a​r​c​h​/​l​a​b​e​l​/​n​i​d​a​sio que tu m’as fait décou­vrir), ont l’air tout aussi intéres­santes. J’aime bien l’uti­li­sa­tion de collages dans ces cases. En tout cas ça ferait un super petit format italienne, avec une couve­ture cuir (imita­tion cuir, c’est la crise).
    Merci encore pour la découverte.

  7. Stéfi a même fait une brève appari­tion, restée sans suite, dans Spirou en 1982. Rappelle-toi : c’était dans le n°2312, celui avec la photo de Valry Bonpain en couv’ !

  8. Ah oui, ça y est, ça me revient, je me disais bien avoir vu cette tête de gamine. Et oui, Billon aussi. Faudrait faire une liste de toute cette école.

  9. Moi, je dirais que cela ressemble à du Pichard lorsqu’il dessi­nait Submer­man dans Pilote Pocket !!!

    Chris­tian Gitton

  10. J’aime­rais vraiment adhérer totale­ment à ce travail, mais en fait je suis assez partagé.

    C’est un genre qui me séduit à priori mais ici ce qui me fascine ce sont les impres­sions de déjà-vu.

    Vues aujourd’­hui ces pages nous paraissent très novatrices, mais j’ai plutôt l’impres­sion qu’elles sont le fruit d’un ”air du temps” et d’ins­pi­ra­tion multiples. Oui, il y a aussi du Crepax là dedans, et du Fred, et presque du Goetzin­ger (des années Pilote)… ce côté collage est intri­gant (sans compter qu’il y a effec­ti­ve­ment du collage dans ces images, mais ça c’est les années pop…).

    On peut égale­ment penser à ”the yellow subma­rine” le film d’ani­ma­tion de George Dunning inspi­ré des Beatles avec son voyage en sous-marin, et aussi aux aventures de Submer­man de Lob et Pichard (et à d’autres séries du même)… Bref c’est un peu trop référencé.

    Ce qui est étonnant c’est que ce melting-pot nous vienne d’Ita­lie (on peut se deman­der s’il n’y avait pas des passe­relles entre Pilote et ce magasine à l’époque), et du crayon d’une femme (bien plus diver­si­fiée que ne l’était Brété­cher). C’est peut-être sexiste mais j’ai l’impres­sion que son polymor­phisme est plutôt mascu­lin (et ce n’est pas forcé­ment une qualité).

    En voyant l’éten­due de son activi­té, on voit qu’elle s’est recen­trée sur des séries plus ”gentillettes” qui m’inté­ressent moins, mais qu’elle a toujours des facettes plus graphiques plus proches de l’esprit de Toppi ou de Batta­glia. Hélas on ne trouve pas grand chose d’autre d’elle dans ces registres.

    Peut-être qu’elle aurait eu un truc à creuser dans cette voie ”rétro”, mais il se peut aussi qu’elle n’ait vu là que l’occa­sion d’un hommage à un genre et à une famille d’auteur dont on sent qu’elle était proche.

    Pour moi ça reste une curio­si­té dont j’aurais aimé pouvoir dire qu’elle était totale­ment origi­nale et person­nelle, hélas je ne crois pas que ce soit le cas.

    Heureu­se­ment ça reste très intéres­sant , bien fait et amusant.

    (Je fais mention de Billon, on ne pouvait pas le rater, mais j’y vois aussi beaucoup de Cabu… impres­sion­nant cette sauce dans laquelle on peut recon­naître presque tous les ingrédients)

  11. Finalement,m^me BEUVILLE a taté de cette plume plus nerveuse qu’à l’accoutumée(CV de poches:”Quinze rappels pour Birdy”,”Zozo la tornade”,”Birdy part en tournée”,”L’épée dans le roc”etc,etc…).(Bien vu pour CABU,bien vu pour PICHARD)(C’est un concours?!)

  12. Amusant : Je viens seule­ment de me rendre compte que cette BD date ”réelle­ment” de 1969 alors que je croyais que c’était un truc récent ”rétro”. Plus personne ne dessine comme ça. Pourtant, ça me plairait bien, à moi…
    J’ai l’impres­sion que le reste de la création de Grazia Nidasio n’est pas trop dans ce style (???). Scuola di Fumet­to a consa­cré un numéro à cette artiste.

  13. Dans un bref récit presque fantas­tique intitu­lé ”le Voyage d’hiver”, Georges Perec raconte l’his­toire d’un jeune profes­seur de lettres qui découvre un auteur incon­nu de lui : Hugo Vernier.

    Il croit y trouver un plagiaire de bien des grands auteurs allant de Verlaine à Léon Bloy en passant par Rimbaud, Mallar­mé, Lautréa­mont et encore d’autres… et s’aper­çoit bientôt que ce Vernier serait l’ins­pi­ra­teur incon­nu de ces génies !

    Et si c’était elle, cette Grazia Nidasio qui avait inspi­ré tous ceux cités, c’est encore une possi­bi­li­té vertigineuse !

    (en fait certains titre auxquels je songeais semblent posté­rieurs à son premier Dotorr Oss !!!)

  14. Je vais peut-être dire une ineptie, mais il y a un côté Philé­mon aussi, non ? Autre signe de cet ”air du temps”. Ca me fait penser (ah c’est bête je n’ai plus ces albums) à une tenta­tive de l’ami Bob de Moor de se mettre au goût du jour, à la fin des années soixante ; abandon­nant son pastiche involon­taire de Hergé il a fait un Barel­li et les espions qui, bien qu’aus­si mauvais que les précé­dents, se singu­la­ri­sait par un trait new look, à la plume, fausse­ment tremblé. Hergé a détes­té paraît-il, et le fidèle Bob de revenir à ses pieuses imita­tions. Paradoxa­le­ment, cette expérience sans lende­main est sans doute ce qu’il a fait de plus personnel.

  15. Dire que j’avais ce bouquin il y a encore trois ans… C’est mainte­nant que je me rends compte que je n’ai peut-être pas fait le meilleur des choix quand il s’est agi de faire un tri drastique dans ma collec­tion de bande dessi­nées. Pour des raisons purement logis­tiques, à l’occa­sion d’un déména­ge­ment j’ai cru perti­nent de ne conser­ver que les albums de bande dessi­née que je jugeais ”très bons” ou seule­ment ”bons”, me débar­ras­sant sans état d’âme de tous ceux que je consi­dé­rais comme médiocres, ou bien indignes d’être relus. Résul­tat : je ne relis aujourd’­hui quasi­ment plus ces fameux ”bons albums” qui s’empoussièrent, tandis que souvent je recherche vaine­ment dans ma biblio­thèque ces albums certes sans intérêt artis­tiques, mais auxquels j’étais finale­ment attachés, pour tout un tas de raisons (senti­men­tales, goût de la bizar­re­rie, intérêt histo­rique, matière à compa­rai­son comme ici) et dont il ne me reste que le souve­nir. Las ! C’est ainsi.

    • @Pierre : person­nel­le­ment, je prends en compte le critère suivant : ”est-ce que j’ai relu cet album les deux dernières années ? + est-ce que j’ai envie de le relire maintenant ?”.

  16. Très chouette, je ne connais­sais pas. C’est vrai que ça ressemble aux pages sans bulles que faisait Billon dans Pilote. Je vois dans cette école graphique une racine commune qui serait Ronald Searle. Searle vient d’ailleurs de nous quitter à l’âge de 91 ans. C’est un bel âge pour mourir, mais ça me rends un peu triste quand même.

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