C’est la guerre

Une BD à laquelle vous avez échappé…

prends ça dans ta tête

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13 commentaires

  1. Ressents-tu les réminis­cences de l’enfance à dessi­ner ces batailles foisonnantes..?Je maintiens que tous ces projets,en cours,achevés,inachevés(…)plaident pour toi et ne peuvent donner que du bon(et c’est bon.)

  2. @Thyuig : en fait, c’est carré­ment un peu repom­pé sur le Nausi­caa de Miyaza­ki.

    @julien : oui, c’est mon goût pour les petits soldats en plastique qui ressort.

    @Raymond : il y avait des robots qui apparais­saient. C’est un vieux thème qui me trotte dans la tête depuis presque vingt ans.

    @raoul ketchup : des obus de 20.

  3. Et un homme volant si vite dans le ciel en haut à droite de la case 1 que l’on n’en voit que son ombre ( telle l’homme torche des 4 fantastiques :-)

  4. Li-an, si au goût des petits soldats en plastique tu souhai­tais joindre celui des Ukiyo‑e, je ne saurais trop te conseiller les estampes des guerres sino et russo-japonaises par Kiyochi­ka Kobayashi !

  5. Ah zut, j’ai un peu de mal à trouver des choses intéres­santes sur le Web. Mais je pense que mes éventuelles inflences sur le sujet passe par la peinture occidentale.

  6. J’ai décou­vert tout à fait par hasard cette produc­tion à l’occa­sion d’une exposi­tion du musée Marmot­tan consa­crée à la collec­tion d’estampes japonaises de Claude Monet.
    J’étais venu revoir les paysages apaisants d’Hoku­sai ‑ce qui fut fait, mais, dans un petit couloir un peu caché, c’est la guerre que je vis : scènes de batailles navales hallu­ci­nantes, armées en déroute, corps à corps héroïques, saisis­sant contraste dans ce génie nippon concen­tré au service de la plus vile apolo­gie de la guerre moderne. A l’issue de cette exposi­tion j’ai fait quelques recherches qui m’ont conduites à cette base de donnée excep­tion­nelle : http://​visua​li​zing​cul​tures​.com:8080/​n​a​r​r​a​v​i​s​i​o​n​-​w​e​b​/​c​o​l​_​a​s​i​a​_​h​o​m​e​.​h​tml
    (cliquer sur « view all »).
    Les thèmes sont répéti­tifs, le format allon­gé consti­tué de trois images verti­cales dispo­sées en triptyque, toujours le même. Si l’on retient surtout le nom du proli­fique Kobaya­shi Kiyochi­ka, son style est pourtant un peu figé et naïf, mais il peut se révéler parfois très inspi­ré, comme lorsqu’il repré­sente une bataille de nuit, au bord d’une rivière, seule­ment visible par le reflet qu’elle fait dans l’eau. Ogata Gêkko aussi se défend bien, à l’aise tant dans les grandes compo­si­tions, que dans les scènes intimiste (un général qui médite en haut d’une falaise sur le soleil levant), mais les artistes les plus mirifiques par leur réalisme et leur expres­si­vi­té, sont à mon sens, Getsuzô qui dessine les cosaques qui roulent des yeux effrayants et Migita Toshi­hide qui prend manifes­te­ment un plaisir sadique à couper par le travers en deux de malheu­reux mandchous fous.
    Je suis persua­dé que, pour un dessi­na­teur de bande dessi­née qui se donne pour sujet la repré­sen­ta­tion de la guerre, il y a là de quoi se nourrir sans remâcher toujours la tradi­tion­nelle peinture d’histoire occidentale.

  7. Je me deman­dais pourquoi j’étais un peu réticent et en fait c’est mon côté chinois qui veut ça. Ces magni­fiques peintures de conquêtes militaires nippones se sont accom­pa­gnées de massacres de civils coréens et chinois peu connus en Europe. Sans compter que les natio­na­listes contem­po­rains ont tendance à sous-estimer ces crimes de guerre… Du coup, j’ai un peu de mal à m’enthou­sias­mer… (un peu comme avec les affiches de propa­gande nazies…).

  8. Tes réticences sont bien compré­hen­sibles … D’ailleurs, d’après ce que j’ai pu lire ici ou là, le Japon d’après 1945 rejette cette icono­gra­phie guerrière.

  9. Malheu­reu­se­ment, il y a un retour en force des natio­na­listes japonais qui font un gros travail de réécri­ture de l’His­toire en ce moment…

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