Projet Vatican XVII (Clifford D. Simak – J’ai Lu SF)

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Par l’auteur du très fameux Demain les chiens, voilà un roman intri­gant. Tenny­son, médecin en fuite et Jill Roberts, journa­liste intré­pide (au féminin), débarquent sur Seuil, planète perdue où des robots ont décidé de monter un projet plus qu’am­bi­tieux : trouver la Vérité Divine. Ils ont pour cela créé un gigan­tesque ordinateur/​pape et une section de Recherche dont les membres se trans­portent dans l’esprit de créatures vivantes passées ou présentes à travers l’Uni­vers afin de créer une gigan­tesque base de données censée nourrir la machine papale.
Si je rajoute des ET vraiment strange (des cubes gélati­neux qui affichent des équations entre autres), une espèce d’ermite qui parle à un pur esprit et de Vieux Anciens, on est proche de l’over­dose. Sauf que Simak a décidé d’être ultra pédagogue et on se perd dans des discus­sions stériles sur les motiva­tions de tout ce petit monde. J’ai accro­ché pourtant jusqu’au bout, histoire de voir si les héros allaient réelle­ment décou­vrir le Paradis et comment ces foutus robots allaient prendre la nouvelle. Après réflexion, je me dis que ça pourrait faire un grand roman… en réécri­vant tout ça :-) Simak a quand même le chic pour inven­ter des situa­tions décalées et des atmosphères étranges et la séréni­té de la planète Seuil est bien rendue…

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10 commentaires

  1. Ah, ce vieux Clifford Simak ! Du temps ou je lisais beaucoup de SF, j’avais appré­cié le Carre­four des Etoiles, le Torrent des Siècles ou Demain les Chiens.

    Je n’avais pas peur de me lancer dans ces récits ou l’on reste une centaine de pages sans comprendre !

    Aujourd’­hui, je n’ai plus très envie (sauf quand il s’agit de BD), à moins d’avoir de longues vacances …

  2. Je te crois sans peine, mais d’une manière générale, dans le domaine de la litté­ra­ture, je suis moins intéres­sé par la fiction qu’auparavant.

    Il y a aussi une question de temps. Lorsque je faisais encore de l’armée (en Suisse les cours de répéti­tion duraient autre­fois jusqu’à l’âge de 40 ans ou presque), je ne faisais que lire. Les gros pavés ne me faisaent alors pas peur !

  3. Non on ne découvre pas le Paradis ; Simak a la sagesse de croire qu’il est inacces­sible aux vivants.

    Simak, qui refait un peu toujours le même roman : jeune couple amoureux, recherche d’un endroit sûr et calme, robots antro­po­morphes, recherche d’un remède souve­rain pour éradi­quer l’usure et les maladies du corps humain, reste un prodi­gieux imagi­na­tif et créateur de mondes insolites et vraisemblables.

    • En fait je n’ai pas lu beaucoup de choses de lui. À part Demain les chiens ou le Carre­four. Mais j’aime beaucoup le thème des robots antropomorphes :-)

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